Blog Santé

Bonjour, voici quelques-unes de mes réflexions sur la santé. Je suis Biologiste médical et Naturopathe et j’ai la chance depuis plus de 20 ans de partager ma passion avec des conférences et des formations sur le domaine de la santé intégrative. Je suis aussi rédacteur en chef de la revue Vitalité Québec depuis octobre 2014.

Souffrez-vous d’angoisse collective ? octobre 2014

15 septembre 2015

Je relisais mon édito de la revue Vitalité Québec d’octobre 2014 et je me disais que j’avais eu raison. On entend plus beaucoup parler de l’Ebola cette année. J’ai bien hâte de voir quel sera notre nouveau monstre cet automne. Je vous le copie ici pour ceux qui ne l’avaient pas lu.

Souffrez-vous d’angoisse collective ?

Par Dino Halikas, ND.A.

J’appelle affectueusement cette période de l’année « la période de la panique virale ». Eh oui ! Chaque année, on nous sort un virus ancien ou nouveau qui menace l’humanité. Depuis quelques années, on a une nouvelle grippe A (H1N1), qui était censée avoir des conséquences catastrophiques et qui, finalement, fut jusqu’à maintenant la moins mortelle de toutes les grippes humaines connues (la plupart des gens âgés ne l’attrapent pas, car ils l’ont déjà eue). Maintenant, on nous parle du virus EV-D68 et du virus Ebola comme s’ils étaient les nouveaux ennemis publics numéro un. Suis-je le seul à trouver que les médias cherchent à faire de la nouvelle sans nouvelle ? Il y a pour moi ici un paradoxe évident de l’information. On a des nouvelles en continu sur toutes les plateformes possibles et imaginables, et pourtant, on ne nous dit rien de substantiel, la plupart du temps. L’information est souvent rapportée de manière superficielle et spectaculaire, ce qui entraîne un mouvement de panique et des discussions de bureau qui partent dans tous les sens. Le virus Ebola existe depuis longtemps, et même s’il peut être dévastateur pour celui qui le contracte, il ne présente pratiquement aucun risque de causer une épidémie dans les pays industrialisés comme le nôtre. Il y aura bien sûr quelques cas isolés un peu partout sur la planète (en dehors de l’Afrique de l’Ouest), mais comme son mode de transmission n’a rien à voir avec celui des virus comme la grippe, rien ne sert de s’affoler. Est-ce que cette panique qui pousse l’OMS et les organisations internationales à fermer les frontières des pays d’Afrique touchés par cette maladie aide vraiment les gens qui en souffrent ou soulage plutôt notre angoisse collective ? À l’ère de l’ubiquité de l’information, je crois vraiment que les gens devraient prendre quelques secondes pour exercer leur sens critique en cherchant à mieux comprendre l’information par des références qui tiennent la route. Ce numéro de Vitalité Québec s’oriente beaucoup sur le thème de l’énergie et des médecines orientales. Profitons-en pour respirer profondément par le nez et suivre les conseils de nos experts pour avoir un système immunitaire qui pourra nous prémunir contre ces informations virales…

Un thé traditionnel Amérindien franchis la barre du temps

20 octobre 2010

L’utilisation de plantes médicinales a-t-elle une réelle valeur thérapeutique de nos jours ? Très peu d’entre nous utilisons encore les formules traditionnelles de nos ancêtres. Cette forme de médecine, malgré qu’elle fût certainement la plus importante de notre histoire, a été pratiquement abandonnée dans les pays industrialisés. Malgré tout, la formule Florescence, commercialisée depuis près de 20 ans par la compagnie Flora, est une recette ancestrale des Amérindiens Ojibwés et continue d’être achetée et consommée dans plus d’une trentaine de pays.

Nous savons que la majorité des médicaments prescrit de nos jours ont été découvert dans la nature. Pourquoi avoir décidé d’isoler une seul molécule plutôt que d’utiliser la plante entière ? La réponse à cette question se situe entre la science et l’économie, de meilleurs résultats cliniques pour un symptôme précis mais aussi plus facile à breveter et ainsi garantir une commercialisation exclusive. Pour moi le problème de cette médecine de synthèse réside dans le fait qu’il ne s’agit pas de prévention mais bien d’intervention. On veut nous faire croire que de prendre un médicament pour diminuer le cholestérol est un acte préventif aux maladies cardiovasculaire. Ce que j’observe c’est qu’il y a une augmentation des maladies cardiovasculaires et du diabète même si on prescrit de plus en plus de médicaments. La prévention serait elle ailleurs ? Il faut aussi considérer les risques d’effets secondaires et d’interaction lorsque l’on sépare les éléments créés par la nature. J’entendais récemment quelqu’un dire que « La nature a créé tout les poisons mais elle a pris soins de les emballer dans leurs antidotes« 

Je suis convaincu que le nouveau courant que l’on observe présentement comme de prendre le temps de cuisiner, d’utiliser des aliments sains et biologiques, de jardiner et d’acheter local, inclura aussi de plus en plus l’utilisation de plantes médicinales dans nos habitudes de vie. Il s’agit de s’informer et de prendre le temps pour comprendre comment les utiliser et cela nous amènera certainement à avoir moins recours à une médecine d’intervention et à se sentir mieux au quotidien.

Dans le cas de la formule Florescence, elle est composée de 8 plantes (Bardane, petite Oseille, écorce d’Orme rouge, Rhubarbe Turque, Trèfle rouge, Chardon bénit, Varech et Cresson d’eau). Elle a été l’objet de plusieurs analyses de ces composés et même d’une étude clinique en collaboration avec le ministère de la santé Russe il y a quelques années. Ce produit est essentiellement une décoction des 8 plantes avec de l’eau. Vous pouvez même acheter le mélange de plantes et le préparer vous-même à la maison. Les études ont démontrés ce que les Amérindiens avaient déjà observés depuis longtemps. Le mélange permet d’améliorer les défenses immunitaires tout en aidant à la désintoxication de notre organisme. Le plus surprenant ce sont les milliers de témoignages écrit que la compagnie à reçu au fil des ans. Les gens utilisent le Florescence autant pour un simple nettoyage que pour supporter leur combat dans le cas de maladies plus graves. La meilleure façon de le prendre est d’en mélanger environ 30ml à une demi-tasse d’eau chaude matin et soir et d’en faire son thé quotidien. Ce mélange ne présente pratiquement aucun risque pour la santé et n’interagit pas non plus si vous prenez déjà des médicaments de synthèse. Vous pouvez le trouver dans les magasins spécialisés d’aliments naturels et même certains professionnels de la santé peuvent le conseiller.

Le Florescence n’est qu’un exemple de ce que la nature peut nous offrir. Je souhaite ardemment comme naturopathe que les plantes médicinales reprennent une place de choix dans nos habitudes de consommation. Pourquoi ne pas prendre le temps de redécouvrir des produits comme le pissenlit, la rhubarbe, la feuille de bouleau, le thé des bois ou la fleur de sureau. Il n’y a aucune honte à rebrousser chemin lorsque l’on constate que la route emprunté ne nous mène nulle part…

Bonne santé

La bouffe toujours la bouffe!

18 mai 2010

Je suis très occupé c’est temps-ci car je fais une tournée avec les gens de Flora pour parler de remise en forme par la nutrition. C’est pourquoi je n’ai pas eu beaucoup de temps pour bloguer d’ailleurs. Je dois vous parler par contre d’un constat que j’ai fait dernièrement dans les magasins d’aliments naturels. Il y a un courant très fort en faveur de la bouffe bio et de bonne qualité. Ça semble être la même chose dans les épiceries à grande surface. Nous observons donc un retour normal du pendule et j’en suis bien heureux. Je pense qu’on réalise que nos habitudes alimentaires des 30 dernières années ne marchent pas très bien pour conserver la santé. Notre alimentation depuis longtemps ne provient plus de cultures et d’élevage locales mais bien de gigantesques industries qui ont trouvés des solutions au transport, à la distribution de masse et à la date d’expiration…

On pourra discuter comment tout ça a commencé dans un autre blogue mais sachez quand même que lorsque les familles et surtout les femmes ont voulu sortir de la cuisine, on les a remplacé par une industrie du prêt à manger de masse et de restauration rapide qui est en grande partie responsable de notre santé précaire (obésité, diabète, maladie cardio-vasculaire, certaines formes de cancer, etc.) C’est après plus de 30 ans qu’on commence à comprendre que la solution est tout simplement de partager les tâches concernant l’alimentation entre tout les membres de la famille en passant plus de temps au marché local et dans la cuisine. Évidemment tout n’est pas réglé, loin de là, mais ce courant vers la bouffe fraiche et de qualité me fait penser qu’on est sur la bonne voie.

Avec les coûts en santé qui sont de plus en plus d’actualité, à part les quelques portes paroles de la nutrition, personne ne parle véritablement de prévention. Les médecins qui n’ont à peu près aucune formation en nutrition (environ 15 heures et c’est la base de toute vie humaine) nous proposent comme prévention aux maladies cardiovasculaire un heureux mélange d’hypocholestérolémiant (statines) et d’antiplaquettaires (Plavix, aspirine). Saviez vous que si vous avez eu une attaque cardiaque ou si vous avez une maladie cardiovasculaire confirmée, les statines et le plavix vous offre une réduction contre toutes forme de mortalité de 12% et 13% respectivement (Baigent 2005 et Berger 2008). Ce qu’on ne vous dit pas c’est qu’une autre étude d’il y a plus de 10 ans, non financé par une compagnie pharmaceutique, montre que si vous avez une maladie cardiaque, les habitudes alimentaires de la diète méditerranéenne réduisent la mortalité sous toute ses formes de 56% (de Lorgeril 1999).

Ce renouveau vers la bouffe est vraiment une très bonne nouvelle mais c’est quand même incroyable que ce qui l’alimente le plus soit des émissions très populaires de cuisine et d’épicerie. Quand va-t-on réellement prendre l’alimentation au sérieux dans notre système de santé? À commencer par la cuisine de nos hôpitaux…

Bon c’est assez pour aujourd’hui, je dois aller faire le souper avec les enfants!

Dino

La remise en forme par la nutrition

19 mars 2010

Je lisais un grand titre l’autre jour qui disait. Désintoxiquez-vous pour rester en forme! Est-ce possible de retrouver la santé et la forme seulement par la désintox ? Je crois que oui mais il faut bien expliquer ce que l’on veut dire par désintoxication. Il est de plus en plus accepté que si l’on donne à notre organisme les nutriments et l’énergie nécessaire il pourra se nettoyer et retrouver ses fonctions métaboliques normales. Ce qui signifie essentiellement que vous devez bien manger, et éviter les polluants le plus possible pour garder la forme et ralentir le vieillissement. Udo Erasmus mentionne dans un article que les trois causes de base des maladies dégénératives sont; la malnutrition, l’intoxication (dans sa forme globale) et une mauvaise digestion. Ce qui revient encore à dire qu’il faut améliorer l’alimentation et favoriser une bonne digestion tout en évitant les polluants. Voyons comment le consommateur moyen peut y arriver.

La première étape serait de faire une cure de nettoyage. Il y a de nombreux produits sur le marché qui offrent une solution mais la plupart sont agressifs avec des plantes qui stimulent les fonctions intestinales et hépatiques et qui nous font courir aux toilettes avant d’avoir fini d’avaler le produit. Je propose plutôt de prendre un complexe de plantes qui apportent surtout des antioxydants et une stimulation douce de nos capacités détoxifiantes. La plupart des complexes à base de produits vert (greens) vont aider à se désintoxiquer sans trop de réactions. Si la formule contient en plus des fibres, vous avez un gagnant.

La deuxième chose à faire est d’améliorer notre alimentation ce qui n’est pas si facile pour la plupart d’entre nous. Une des solutions les plus simples est de choisir un produit concentré et très riche en nutriments que l’on peut incorporer aux repas sans complètement chambarder nos habitudes. Un bon exemple de supplément riche en nutriments est la formule en poudre Prêt à Manger Sain de la gamme UDO qui offre un complexe d’aliments très riches en vitamines, minéraux, enzymes, gras essentielles, produits verts et fibres. Il suffit d’en mélanger quelques c. à table dans nos repas ou collations pour avoir un complément extraordinaire. Ce sont des ingrédients non transformés et biologiques qui améliorent la qualité de notre alimentation sans faire de changements drastiques. Vous devez, bien sûr, tenter d’éviter les sucres raffinés, la farine blanchie, les gras saturés et autres aliments néfastes mais au moins si vous voyagez ou mangez souvent sur le pouce, ce produit peut vous donner une excellente police d’assurance. Le deuxième produit essentiel aux modifications alimentaires est une bonne source d’acide gras oméga 3. Le meilleur moyen de le prendre c’est en consommant des aliments qui en contiennent comme le poisson et les graines mais les mélanges d’huiles végétales complètes avec des sources d’oméga 3-6 et 9 peuvent être utilisés comme condiment à ajouter à nos salades, légumes vapeurs, gruau, boissons fouettées. Un aliment santé de choix qui a bon goût et facile à utiliser.

Comme mentionné dans l’introduction ces bonnes résolutions alimentaires seront beaucoup moins profitables si votre digestion est compromise. Il faut donc s’assurer de rétablir vos fonctions digestives. En plus de boire beaucoup d’eau et de prendre le temps de bien mastiquer, je recommande deux produits qui permettent de favoriser une bonne digestion. Un supplément de probiotiques qui sera choisi en fonction de votre flore intestinale (âge et état de santé) et aussi une formule d’enzymes qui lors des repas principaux agiront comme de petits ciseaux pour couper les aliments. Ces produits vont non seulement aider la digestion mais aussi diminuer certains symptômes comme les ballonnements, les reflux gastriques, les gaz et autres inconforts digestifs.

Un des bénéfices de cette démarche est que la plupart des gens obtiennent un regain d’énergie rapide qui leur permet d’augmenter aussi la pratique de l’exercice physique. Un bonus non négligeable…

Bonne santé

Règlement sur les probiotiques

26 février 2010

Santé Canada a donné ses directives concernant l’étiquetage des probiotiques et je n’en reviens pas qu’aucun scientifiques ne s’est prononcés sur cette absurdité. Les probiotiques sont des micro-organismes (bactéries, levures) bénéfiques que l’on retrouve tout le long de notre tube digestif. Nous devons conserver l’équilibre de ceux-ci par rapport aux bactéries et levures nuisibles qui se trouvent, aussi, dans nos intestins. Pour y arriver la meilleure façon est d’en consommer régulièrement dans l’alimentation ou encore d’en prendre sous forme de suppléments en capsule tout les jours (ce que je préfère pour plusieurs raisons). Leur rôle est multiple, amélioration de l’immunité, combattre les infections, améliorer la digestion etc. Mais voilà où ça se complique, pour les produits vendu avec numéro de produit naturel NPN, Santé Canada exige maintenant que les compagnies nous indiquent sur l’étiquette à l’avant la quantité de bactéries contenu dans chaque capsule à la date d’expiration!!!! Une boule de cristal avec ça! Voyons donc si quelqu’un peut nous dire combien il y aura de bactéries actives dans la capsule après 6 mois, un an ou deux ans suivant sa mise en bouteille. Depuis toujours les entreprises indiquent le nombre de bactéries contenues à la date de fabrication, ce qui est logique et facile à déterminer. Par la suite on recommande aux détaillants et consommateurs de conserver leurs probiotiques au frigo autant que possible ce qui garantie un ralentissement de la mort des cellules dans le temps. Nous savons que les bactéries meurent graduellement à la longue mais comment déterminer le rythme de cette mort cellulaire lorsqu’on ne suit pas le produit et la façon dont il est entreposé après sa vente. On estime qu’à température de la pièce on peut avoir une perte de 10% à 40% par mois dans certains cas et au frigo de 1% à 5%. Chaque compagnie a un emballage différent (plastique, verre, métal) et chaque souche de bactérie a un taux de mort cellulaire différent. Cette très grande variabilité d’un produit à l’autre pose un problème aux autorités puisqu’il est difficile de déterminer une concentration précise avec le temps. C’est la même chose pour les yaourts et autres produits alimentaires qui contiennent des probiotiques. Ce sont des organismes vivants et il y a une perte d’activités normale après un certain temps. Pourquoi alors demander aux compagnies d’être des devins et de calculer une perte prédéterminée par mois à partir de la date de fabrication et ainsi mentir aux consommateurs puisque dans la majorité des cas ce ne sera pas vrai (ça pourrait être plus ou moins). Il est, bien sûr, possible de faire des tests de stabilité sur un produit et de déterminer approximativement la perte d’activité après un an si le produit est conservé au frigo par exemple. Ainsi une compagnie pourrait indiquer, en plus petit sur le côté, ce qu’ils estiment être la quantité potentielle dans un an si toutes les précautions sont respectées mais en avant sur l’étiquette la seule quantité pour laquelle on est certains, c’est à la date de fabrication. Je crois que cette nouvelle mesure ne servira qu’à mêler le consommateur et ainsi nuire à tout le monde dans cette industrie.

On en reparlera des probiotiques car c’est l’une des catégories de produit naturel qui a la plus forte croissance présentement.

Bonne journée

Le rhume vous connaissez?

17 février 2010

Durant toute cette épisode de grippe AH1N1 de l’automne passé je n’ai vu personne chez nous aussi affaibli que ma conjointe présentement qui souffre d’un rhume commun. On a tous eu une petite grippe en novembre qui a durée 24-48 heures sans trop de symptômes à part la fatigue et la fièvre. Présentement l’indice grippal au Québec est pratiquement nul mais par contre le rhume commun frappe de plein fouet. Le rhume comme la grippe est une infection virale qui affecte le système respiratoire. Il existe environ 200 rhinovirus différents qui sont connus et donc pas moyen d’offrir un vaccin puisqu’on n’aurait jamais le bon au bon moment (heureusement!). Les jeunes enfants, surtout en garderie, attrapent de 6 à 8 rhumes annuellement et plus ils vieillissent moins ils en ont puisqu’une fois qu’on a eu un type de rhinovirus, on est immunisé pour la vie. L’adulte moyen contracte environ 1 rhumes par année pour le reste de sa vie et souvent de moins en moins en vieillissant. Les symptômes du rhume sont en générale plus bénins que ceux de la grippe mais inclus des désagréments comme une congestion nasale, des éternuements et un mal de gorge qui peuvent quelques fois être vraiment sévères et nous empêcher de fonctionner. Il est aussi possible que cette infection dégénère et se complique en infection bactérienne nécessitant des soins plus sérieux. Voici une petite liste de solutions pour éviter les complications et aussi vous aider à passer plus vite au travers.

1- Le plus important est de prendre un extrait liquide de baie et fleur de sureau dès les premiers symptômes pour empêcher la réplication virale et tuer l’infection dans l’œuf. J’utilise le produit Sambugard de la compagnie Suisse Dr. Dünner. Une bouteille de 175ml complète dans les premiers 24 heures mélangé dans 2 litres d’eau.

2- Nettoyage du nez et de la gorge plusieurs fois par jour avec une solution saline toute simple. Environ une cu à thé de sel pour 1 litre d’eau tiède.

3- Des pastilles à base d’huiles essentielles, de réglisse et de miel pour adoucir la gorge.

4- Un sirop pour la toux si il y a lieu. J’utilise le sirop Alpencraft de la compagnie Salus qui est selon moi le plus complet sans médicaments de synthèse.

5- Massage au huiles essentielles d’Eucalyptus radiata et autres HE contenant des monoterpénols. Il faut l’utiliser pure dans le dos et sur le thorax.

6- Enzyme protéolitique anti-inflammatoire comme la Bromélaïne qui permet de diminuer l’inflammation et la congestion tout en activant le système immunitaire. Ces enzymes ont aussi une action mucolitique qui facilite l’écoulement du mucus.

7- Beaucoup d’eau et de sommeil comme le disait nos grands-mères.

8- Vous pouvez aussi prendre un comprimé d’ibuprofen avec pseudo éphédrine au besoin pour faciliter un meilleur sommeil si cela est vraiment nécessaire.

Comme dans tous problèmes de santé, on est généralement équipé pour se défendre naturellement et passer au travers sans trop de complications mais un petit coup de main de la nature permet quelques fois de retourner à nos occupations quotidiennes plus rapidement. Il faut aussi éviter les produits chimiques qui masquent les symptômes comme les décongestionnants nasals qui peuvent créer une rhinite médicamenteuse et même favoriser quelques fois des complications. Comme dans la plupart des infections virales, votre système immunitaire prendra de 6 à 10 jours pour complètement se débarrasser du virus et les antibiotiques dans ce cas ci ne sont pas utiles puisque inefficaces contre ce type d’infection.

Bonne santé

Nos Biotech en arrachent!

5 février 2010

Ce n’est pas nouveau depuis environ 10 ans les entreprises de Biotechnologies du Québec ont de la difficulté à joindre les deux bouts. Bien sûr à cause des crashs boursiers, mais aussi parce que ces compagnies travaillent beaucoup dans la recherche de principes actifs et d’effets prometteurs avec des produits de source naturelle. Même si elles sont largement subventionnées par des organismes affiliés au gouvernement du Québec ou du Canada, le problème est qu’elles ne trouvent plus preneur pour leurs produits dérivés souvent à cause de ces mêmes gouvernements qui les financent.

Rien de tel qu’un bon exemple pour comprendre la situation :

Un chercheur travail dans un centre de recherche sur les produits de la mer et découvre qu’il y a peut être dans la crevette nordique une molécule qui agit sur la régulation du taux de sucre sanguin chez l’humain. Il décide de démarrer sa propre entreprise avec 2 ou 3 collègues afin de trouver cette molécule unique et de peut-être s’enrichir au passage…En présentant les travaux préliminaires à des organismes gouvernementaux, ils réussissent à obtenir des subventions et du financement pour démarrer le projet. Dans le processus de recherche ils font des essais avec les extraits de crevettes et se rendent compte qu’une fraction protéique soluble à l’eau de la crevette offre le meilleur potentiel de contenir la molécule recherché. Ils décident donc de faire une petite étude clinique chez un groupe cible de sujets atteints de diabète de type 2 avec ces protéines de crevette avant d’aller plus loin. Des tests de toxicités ont été fait et comme il s’agit d’un aliment transformé, le produit n’a pas d’effets indésirables et peut être consommé sans danger par voie orale. Pour faire l’étude on met la poudre dans des capsules on s’associe à un ou plusieurs médecins et on test sur des sujets consentants. Surprise! En consommant quatre capsules ou 2gr. de cette poudre de crevette tout les jours pendant trois mois, le patient abaisse de façon significative son taux de glycémie à jeun le matin. Ils sont sur la bonne voie mais avant de trouver la molécule qui donne cet effet (en supposant qu’il n’y en a qu’une) et avant qu’on ait fini les études cliniques demandées pour commercialiser un produit pharmaceutique ça prendra 10-15 ans et des centaines de millions. Ils décident donc de vendre cette poudre de crevette à des laboratoires qui fabriquent des produits naturels. Ceci pourrait leurs permettre d’obtenir une source de revenu non subventionnée et de continuer les recherches jusqu’à la vrai découverte brevetable qui intéressera une grande compagnie pharmaceutique. Par le fait même ils contribueront à la santé des gens puisque le produit fonctionne déjà bien et sans effets secondaires.

Voici un scénario qui a eu lieu au Québec et ailleurs au Canada des dizaines de fois dans les dernières années mais il s’arrête souvent là sans que jamais le produit ne soit commercialisé. La réglementation de Santé Canada sur les produits naturels demande maintenant des preuves presqu’aussi complètes que pour un médicament sous ordonnance et les petites compagnies comme celle décrite ci-haut n’en ont pas les moyens la plupart du temps. Même si leur poudre de crevette n’est pas plus toxique que la crevette elle-même, il faut prouver son efficacité hors de tout doute auprès de Santé Canada. Je suis d’accord qu’il ne devrait pas y avoir la mention ¨régularise la glycémie¨ sur l’étiquette sans une preuve suffisante mais pourquoi ne pas au moins l’offrir comme supplément préventif aux consommateurs qui voudraient l’essayer. Je me pose donc la question, est-ce réellement pour protéger la santé des gens qu’il y a autant d’obstacles ou pour protéger le portefeuille des compagnies pharmaceutiques qui n’ont aucun intérêt à voir un produit naturel concurrencer les médicaments déjà prescrits …

Vaccination pour la grippe saisonnière 2010

1 février 2010

Et bien oui depuis le 11 janvier dernier le gouvernement à entrepris sa campagne annuelle de vaccination contre la grippe saisonnière. Normalement elle a lieu au mois de Novembre mais comme vous le savez on a été occupé par une autre campagne contre une certaine AH1N1 durant cette période… La campagne de vaccination pour la pandémie au Québec avait déjà engendré des coûts de 115 millions en date du 21 octobre 2009. 36 millions pour le vaccin, environ 6 millions en publicité et plus de 72 millions pour la mise en place du service. On s’est finalement rendu compte que cette vaccination avait été pratiquement inutile et je ne comprends toujours pas pourquoi on l’a fait quand même. Les pays de l’hémisphère sud comme l’Australie avaient, à ce moment là, déjà vécu le gros de la vague pandémique sans vaccins et ils n’ont eu que très peu de décès comparé à la grippe saisonnière annuelle. On savait donc que cette grippe AH1N1 n’aurait probablement pas de conséquences si graves. On a quand même jugé que c’était la meilleure façon de dépenser ces fonds publics, surtout qu’il n’y a surement rien d’autre en matière de santé qui est plus pressant… Ne me dites surtout pas qu’ils avaient acheté tous ces vaccins et qu’il fallait les passer. Le coût du vaccin représente environ 25% du coût de cette campagne et comme les Français le font présentement, on aurait pu les revendre. J’ai pourtant l’impression que nos dirigeants n’apprennent pas facilement de leurs erreurs car maintenant que la vague est passée on revient à la charge avec la vaccination pour la grippe saisonnière et il n’y en aura probablement pas. En effet à chaque fois qu’une pandémie de grippe est apparue dans les derniers 100 ans, soit environ 5 fois, la souche saisonnière présente à ce moment là disparaissait. Nous risquons donc d’avoir de très faibles éclosions de grippe saisonnière dans la prochaine année. C’est la grippe AH1N1 pandémique qui s’installera et qui deviendra la principale grippe saisonnière dorénavant. Ce qui pour moi est une bonne nouvelle car un très grand pourcentage des enfants l’on eu ou ont développés les anticorps et très peu de gens âgés sont affectés par celle-ci (immunité acquise avant 1957). Donc si mon calcul est bon on devrait avoir des vagues de grippe pas mal moins mortelles dans les prochaines années. Pourtant on veut nous vacciner encore. Il n’y a même pas de preuves concluantes que la vaccination contre la grippe diminue réellement le taux de mortalité total. Surtout qu’une année sur deux il y a des souches dans le vaccin saisonnier (il contient présentement 3 souches différentes) qui ne sont même pas les bonnes ce qui rend le vaccin beaucoup moins pertinent. Je veux bien ne pas tomber dans les théories de conspirations mais admettez au moins qu’il y a des lobbys puissants qui nous aident à bien dépenser notre argent…

Vous pouvez consulter l’indice d’activité grippale à chaque semaine au Québec sur ce site mais si voulez le savoir présentement elle est nulle.

http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sante/influenza/index.php?indice_activite_grippale

Les Pharmaciens en otage

29 janvier 2010

Suite à la décision de l’ordre des pharmaciens du Québec et de l’association nationale des organismes de règlementation de la pharmacie ANORP *, de demander à leurs membres de retirer sans plus tarder les produits naturels qui n’ont pas encore reçu le numéro d’approbation NPN de santé Canada, je me suis demandé pourquoi une action aussi rapide et drastique. En fouillant plusieurs site et blog comme celui du Pharmacien Jean Yves Dionne, je me rend contre qu’ils n’ont pas vraiment le choix à ce moment ci. Santé Canada affirment qu’ils ne mettront pas cette loi en force avant l’été et peut être même la fin de l’année mais il faut absolument que cela soit écrit quelque part dans la loi. En effet ils ont beau le répéter, le fait est que la loi par écrit est très clair que si un commerçant contrevient à cette loi après le 31 décembre 2009, il pourrait subir des sanctions. Nous assistons donc à une pression coordonné de certains groupes pour faire bouger des fonctionnaires du ministère de la santé fédéral qui ne semble pas trop habitués à prendre une décision rapide. Cette situation n’aide toutefois pas le pharmacien qui, lui, doit faire le tour de toutes ses tablettes et vérifier sur l’étiquette, auprès de la compagnie ou sur le site de Santé Canada pour voir si le produit à reçu l’approbation ou non. Il faut dire que même si le NPN a été accordé, il y a encore des produits qui n’arborent pas le nouveau numéro.

Il semble que les détaillants spécialisés en produits et aliments naturels n’emboiteront pas le pas des pharmaciens pour le moment. Certains ont toutefois commencés à demander aux fabricants de leur fournir le statut de leur démarche pour l’obtention du fameux numéro.

Dossier à suivre…

http://www.napra.org/Content_Files/Files/Position_Statement_Sale_of_nonapproved_marketed_health_products_January2010.pdf

Les PSN en Pharmacie

27 janvier 2010

Voici un article que je viens de lire ce matin dans le soleil de Québec. Cela résume la situation de Santé Canada et des pharmacies aux Québec.

Publié le 26 janvier 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h08

Produits de santé naturels: les pharmaciens font le ménage

(Québec) Un grand ménage s’amorce dans les pharmacies du Québec. Des dizaines de milliers de produits de santé naturels seront retirés des tablettes, car ils ne répondent pas aux exigences de Santé Canada. C’est l’Ordre des pharmaciens du Québec qui lance l’opération en l’absence de directives claires du gouvernement fédéral.

L’Association nationale des organismes de réglementation de la pharmacie (ANORP), qui regroupe les ordres professionnels de toutes les provinces canadiennes, a publié au début du mois une déclaration de principe où elle conseille aux pharmaciens de cesser la vente des produits de santé naturels n’ayant pas achevé le processus d’homologation de Santé Canada.

L’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) a pris le relais, il y a une dizaine de jours. Un «communiqué d’information» a été envoyé à ses 7500 membres, leur recommandant «d’agir avec diligence et de faire le ménage», dixit la directrice générale Manon Lambert. Lundi, celle-ci a précisé au Soleil que l’Ordre donne «un mois ou deux» aux pharmaciens pour se conformer. Les inspecteurs feront ensuite du «renforcement» : ils vérifieront si les produits litigieux ont bel et bien disparu des tablettes.

Mme Lambert avance trois arguments pour justifier cette opération. D’abord, la période transitoire prévue au Règlement sur les produits naturels – datant de 2004 et justement conçu pour séparer le bon grain de l’ivraie en matière de médecine alternative – a pris fin en même temps que l’année 2009.

Théoriquement, la vente de produits de santé naturels ne possédant pas de numéro de produit naturel (NPN) – délivré par Santé Canada aux substances sécuritaires, efficaces et de bonne qualité – est donc interdite au pays. Dans la vraie vie, Santé Canada n’a toutefois jamais montré la porte de sortie aux produits n’ayant pas décroché d’homologation. Encore cet automne, ses porte-paroles répétaient que le règlement ne contenait pas vraiment de date butoir.

Ensuite, l’Ordre des pharmaciens rappelle que près de 40 % des 45 000 produits ayant présenté une demande d’homologation ont été recalés. En date de novembre, environ 18 000 demandes de licence de mise en marché étaient acceptées par Santé Canada, pas moins de 12 600 étaient refusées et 3989 autres avaient été retirées par le fabricant. Et plus de 10 000 dossiers n’avaient toujours pas été traités.

Enfin, «nos pharmaciens sont assujettis à un code de déontologie et ce sont d’abord des professionnels même s’ils ont des activités commerciales», rappelle Mme Lam­bert, qui invoque la protection du public pour retirer des tablettes les substances sans homologation. Dans le but de ne pas heurter ce même public, des vérifications ont été faites afin que les produits les plus populaires soient toujours en vente sous «au moins une» marque de commerce.

Craintes concrétisées

Avec cette prise de position des pharmaciens, les fabricants de produits de santé naturels voient leurs pires craintes se concrétiser. Pendant que Santé Canada répète depuis des mois qu’elle n’a pas l’intention de retirer du marché les retardataires involontaires, voilà que les pharmaciens le font.

Pour l’instant, il n’y a pas d’indications à l’effet que les boutiques de santé naturelle suivront le mouvement, mais Audrey Couture, chef des affaires scientifiques et réglementaires chez Santé naturelle AG (pour Adrien Gagnon), précise que la majorité des produits de santé naturels sont vendus en pharmacie. Environ 35 % des produits de cette seule gamme sont toujours en attente d’un NPN.

«Et il y en a plusieurs là-dedans qui sont des vitamines, par exemple de la vitamine C ou des multivitamines. Ces dossiers n’étaient pas jugés prioritaires car ils ne représentent pas un risque pour la santé», dénonce Mme Couture.

David Pelletier, président de l’Association canadienne de produits de santé naturels, qui regroupe une vingtaine d’entreprises du Québec seulement, voudrait que Santé Canada repousse ce que tous considèrent finalement comme une date butoir, le temps que toutes les demandes en attente soient étudiées. «Il n’y a pas de raisons que le statut de ces produits change du jour au lendemain», dit-il. Santé Canada a toutefois rejeté cette possibilité, lundi.

Un défi sur le terrain

Sur le terrain, même les pharmaciens sont un peu embêtés par la directive de l’Ordre. En l’absence de NPN sur l’emballage, ils doivent vérifier eux-mêmes si le produit est approuvé par Santé Canada en interrogeant les banques de données fédérales ou en contactant les fabricants. Dans certains cas, l’étiquette n’a tout simplement pas été mise à jour. «On encourage nos membres à suivre la directive émise par l’Ordre», précise Vincent Forcier, directeur des affaires publiques de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires. «Mais ce qui nous décourage, c’est que Santé Canada laisse aux détaillants le soin de prendre la décision de vendre ces produits ou pas», dit-il.